SAINT LAURENT DE LA SALANQUE - Trois familles relogées et une cellule d’urgence médico-psychologique mise en place
Article "L'Indépendant" du 15/02/2022
Trois familles relogées et une cellule d’urgence médico-psychologique mise en place
Trois familles relogées et une cellule d’urgence médico-psychologique mise en place Ce lundi après-midi, la Cellule d’urgence médico-psychologique (CUMP) installée au foyer rural de Saint-Laurent prenait en charge 26 personnes victimes du sinistre, ainsi que des membres de leurs familles également sous le choc. Trois psychologues et une coordinatrice de l’association France victime 66, ainsi que quatre infirmiers de l’hôpital étaient notamment mobilisés dans ce cadre. En plus du juriste dépêché par France Victime, le Conseil départemental avait également mis à disposition trois travailleurs sociaux, afin d’assister les personnes sinistrées dans leurs démarches. Dès ce lundi soir, le Département avait relogé trois premières familles (une sur Rivesaltes et deux sur Perpignan) dans des logements d’urgence déjà meublés de l’Office 66. Le Service départemental d’incendie et de secours (Sdis) a par ailleurs mis en place un soutien psychologique pour débriefer et éventuellement suivre les soldats du feu engagés dans l’opération.
« Tout le pourtour salanquais se mobilise »
Au-delà de ces moyens, la solidarité des habitants du pays catalan a donc également joué un grand rôle dans la prise en charge des personnes sinistrées. « On a reçu énormément de dons, confie Sonia, l’une des Laurentines qui tentent de coordonner l’élan né sur Internet. Les réseaux se sont déclenchés via la page Facebook des habitants de Saint-Laurent-de-la- Salanque. Ce lundi soir, une boulangerie du village va nous amener ses invendus. La solidarité fonctionne au-delà de Saint-Laurent. La dame qui vient de me laisser ces sacs est du Barcarès. On a aussi eu des dons de Claira. C’est tout le pourtour salanquais qui se mobilise. On essaie d’être aux côtés des gens qui ont tout perdu. » Jusqu’ici, l’appel aux dons concernait essentiellement les vêtements, les produits d’hygiène et la nourriture. « Mais quand des appartements pour les reloger seront débloqués, nous aurons certainement besoin de meubles », annonce Sonia.
Arnaud Andreu